Les recherches de Pierre-Loïc Saaidi et de son équipe ont remis en cause l’inaltérabilité de la chlordécone en conditions naturelles, en apportant la première démonstration en laboratoire de sa biodégradation possible par des bactéries et en découvrant les mêmes produits de dégradation dans les sols martiniquais.
L’insecticide a été interdit en 1993 mais réputé non dégradable naturellement persiste dans l’environnement. La chlordécone pollue ainsi massivement les écosystèmes antillais depuis cinq décennies et représente un enjeu de santé publique.
Le laboratoire de Génomique métabolique de Genoscope (CEA, CNRS, Université d’Evry Paris-Saclay) a démontré que la chlordécone se dégrade naturellement dans les sols en libérant des produits de transformation.
La découverte ouvre des perspectives de dépollution biologique des sols antillais et de nouvelles recherches pour mieux connaître les composés issus de dégradation de la chlordécone, leur toxicité, leur mobilité…
Audition publique « Actualisation des données scientifiques sur l’impact de la chlordécone » de l’OPECST
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