Lancé en 2018, M4P (pour « Médecine personnalisée, préventive, prédictive, participative ») vise à constituer la première base de données sur le diabète en France « DIATABASE ».
Le projet est financé par le Programme d’investissements d’avenir dans le cadre des Grands Défis du numérique.
Il est porté par des acteurs de la diabétologie en France, le Centre d’Etudes et de Recherches pour l’Intensification du Traitement du Diabète CERITD installé à Genopole et le réseau de santé Carédiab, par les sociétés Altran, OpenHealth Company, Ant’inno et Nutritoring Medical Systems, et par l’Institut Mines-Telecom (Télécom SudParis et la plateforme de Big Data & Intelligence Artificielle Teralab) et le CEA List.
Vers une meilleure prise en charge des patients
La maladie concerne 3,7 millions de personnes en France, un chiffre en progression. Dans le communiqué diffusé le 28 septembre par le consortium, Guillaume Charpentier, président du Ceritd, indique que cette base de données devrait « améliorer les conditions de vie et de prise en charge des personnes diabétiques grâce à l’amélioration des connaissances et le partage d’informations entre les différents acteurs hospitaliers du soin comme entre les centres experts et la médecine de ville ».
Structurer une base de données multi-sources
DIATABASE sera effectivement alimentée par des données multi-sources, issues de l’hôpital, de la médecine de ville, de centres de recherche, des patients eux-mêmes via des objets connectés et croisées avec les données des bases médico-économiques du SNDS (Système National des Données de Santé). Les premières données transmises par le Ceritd, issues du milieu hospitalier et du suivi ambulatoire de patients, donneront lieu à des tests de l’architecture de la base.
La prochaine étape sera l’obtention de l’accord du CNIL.