Ces 13 personnalités scientifiques expliquent comment le phénomène naturel de la sélection donne l’avantage aux mutations qui améliorent la propagation du virus, donc aux variants plus contagieux.
La science dispose aujourd’hui de l’outil de séquençage des génomes capable de délivrer, pour chaque individu positif, la carte d’identité du virus qui indique par quel variant il est infecté.
Les signataires de la tribune expliquent qu’il est essentiel, en complément des moyens de lutte actuels, d’analyser par cet outil des prélèvements réguliers effectués sur l’ensemble du territoire, afin de connaître la carte d’identité de chaque variant de SARS-CoV-2 et de suivre leur propagation.
C’est le moyen d’avertir rapidement d’un rythme de contagion et donc un risque sanitaire accru.
Le consortium insiste sur la nécessité de collecter en parallèle les données cliniques des personnes testées, de manière à détecter également toute évolution de la maladie ou apparition de résistance au vaccin.
Ce risque existe tant que la campagne de vaccination n’a pas protégé une proportion suffisante de la population et que le virus circule encore activement. Le dépister permettra de réagir en adaptant aussitôt les vaccins.