La convention BIO USA affiche des chiffres XXL de fréquentation et de visibilité qui rendent l’événement incontournable pour tout acteur de l’innovation biotech en santé.
Présente sur site du 3 au 6 juin à San Diego (Californie), l’équipe Genopole a constaté un net regain de dynamisme des investisseurs et noté un intérêt inédit des pharmas sur la santé féminine. La mission poursuivait trois objectifs majeurs :
- promouvoir l’accompagnement de Genopole pour attirer de nouveaux talents
- faire valoir les sociétés génopolitaines
- recueillir des informations sur les tendances du marché et des réglementations.
Quatre jours de congrès où tous les acteurs, industriels, financiers et institutionnels du monde entier (excepté la Chine) se retrouvent !
BIO USA attire les spécialistes de la biotech santé comme un aimant au point que les échanges démarrent dans l’avion, et même à l’aéroport !
Quatre jours de rendez-vous non-stop, de conférences, de prise de température de la vitalité du marché…
Ça repart ! L’équipe Genopole en mission au salon BIO US à San Diego a constaté un réveil chez les investisseurs après deux ans d’atonie.
Bonne nouvelle pour STH Biotech et Endogene.Bio, deux startups génopolitaines qui ont accompagné l’équipe, grâce au soutien financier d’une convention de revitalisation du groupe Carrefour, gérée par la préfecture de l’Essonne.
Genopole avec les startups Endogene.Bio et STH Biotech
Cela fait partie des missions de Genopole : trouver de potentiels partenaires (prestataires, consultants réglementaires, grands groupes, financeurs) aux startups génopolitaines pour faciliter leur internationalisation et leur industrialisation.
Pour Maria Teresa Perez, directrice générale de Endogene.Bio, qui développe un test diagnostic de l’endométriose, l’accompagnement de Genopole a grandement facilité l’approche des grands comptes.
« Tout seul, c’est beaucoup plus compliqué de faire du networking… Nous avons eu des échanges nourris avec des pharmas et des prestataires de services, qui s’intéressent à la santé des femmes, reconnaissent des maladies spécifiquement féminines et ne se limitent plus aux seules problématiques de la contraception et de la fertilité. Les contacts que nous avons eus sur place ont abouti, dès notre retour, à une lettre d’intention (LOI) d’une pharma internationale qui va apporter du poids à notre candidature pour l’appel à projet européen EIC Accelerator dédié aux startups démontrant un fort impact sur le marché« .
👍 L’exposition d’Endogene.Bio à cette grande convention internationale arrive aussi à point nommé dans la perspective d’une levée de fonds prévue dans le dernier trimestre 2024.
Héloïse Mailhac, directrice générale de STH Biotech, société installée à la pépinière Genopole (CCI Essonne) qui utilise un procédé de biotechnologie végétale pour la production de composés thérapeutiques à partir de cannabis, a « été agréablement surprise de découvrir autant d’acteurs intéressés par les cannabinoïdes. Les cannabinoïdes intéressent plusieurs aires thérapeutiques notamment aux USA où de nombreux états ont légalisé l’usage médical du cannabis.
On a rencontré beaucoup de sociétés pharmas en recherche de solutions pour réduire la douleur liée à la sclérose en plaque, pour les troubles de l’appétit, les nausées, les crises d’épilepsie… « .
👍 De retour de BIO, les échanges avec les 20 pharmas et les 5 universités américaines rencontrées seront poursuivis pour monter des accords de co-développement visant la production de principes actifs ciblant les différentes indications médicales.
Laurence Lacroix-Orio, directrice du Pôle Croissance des entreprises, accompagnée de Stéphane Soum, Program manager, chargé de l’industrialisation « ont profité de Bio US pour faire une revue de l’évolution des sociétés que nous accélérons, auprès des fonds et de grands comptes américains, asiatiques et européens …« .
Plusieurs marques d’intérêt sont allées vers les sociétés Cell Environment, Lamark, Floating Genes, Abolis …
Egalement, Vitropep dont la solution alternative aux injections par seringue, a suscité beaucoup de curiosité chez les pharmas spécialisées dans le diabète, mais aussi d’acteurs du marché vétérinaire.
La technologie de production d’anticorps par microalgues développée par Alga Biologics, lauréate du programme Gene.iO, a reçu un grand écho auprès d’acteurs en oncologie.
« Nous avons noté l’augmentation du nombre de fonds qui s’intéresse à tout l’éventail des innovations biotech, de la santé à la bioéconomie, témoigne Laurence Lacroix-Orio. Certains ont la volonté de se développer en Europe. Nous les invitons à participer à notre événement Partnering Week, qui se tiendra cette année le 15 octobre à Paris et en ligne, pour se connecter à l’ensemble de notre portefeuille de sociétés« .
Un espace d’échanges… avec l’Europe
Au-delà des contacts industriels et financiers, « notre objectif est aussi de renforcer des contacts institutionnels avec des structures similaires de Genopole pour construire des ponts à l’international« , souligne Alexis Biton, coordinateur des Affaires internationales à Genopole. Cette immersion dans l’écosystème biotech mondial permet de collecter des informations sur les tendances du domaine.
« Le secteur redécolle plus vite aux Etats-Unis où une simplification de la réglementation des essais cliniques a été mise en œuvre pour accélérer la mise sur le marché de nouvelles biothérapies (Inflation Reduction Act). Il faut veiller à ce que l’Europe ne prenne pas trop de retard et s’inspire de cette politique fédérale, volontariste et cohérente d’un état à l’autre, pour aider la découverte et le développement d’innovations, pour maintenir la production sur le continent et stimuler le marché européen« .
BIO USA offre aussi un espace d’échanges avec la commission européenne présente sur place pour promouvoir EIC Accelerator, son dispositif de soutien financier aux startups proches du marché. C’est l’occasion de relayer les problématiques de visibilité des startups européennes aux Etats-Unis, de prendre connaissance de l’évolution attendue des relations entre le marché américain et le marché européen et de faire valoir les programmes d’accélération de Genopole pour donner du poids aux candidatures que soumettront les startups génopolitaines aux dispositifs européens…