Genopole est au Conseil d’administration du Domaine d’intérêt majeur BioConvergence pour la Santé (DIM BioConvS), dont la mission est d’accélérer la recherche et le développement industriel pour l’arrivée de nouveaux produits biosourcés et de biothérapies innovantes. BioConvS fait partie des 9 domaines retenus par la Région Ile-de-France sur 33 projets candidats, pour les enjeux scientifiques et sociétaux majeurs qu’il représente.
L’objectif principal est de créer un réseau francilien de biofonderies.
Genopole participe à la construction du projet BioConvS, porté par Université Paris Cité et en partenariat avec Sorbonne Université, l’Institut Curie – PSL, Micalis – INRAE et l’Université Paris Saclay. L’objectif est de fédérer les équipes de recherche académiques et les entreprises autour de l’ingénierie du vivant et de la bioproduction pour les biothérapies. Le résultat espéré est un réseau mutualisé de compétences et d’équipements pour accélérer le « Made in biology ». Déjà 64 équipes de recherche ont manifesté leur intérêt.
Créer un réseau de biofonderies
Le DIM BioConvS s’appuiera sur les méthodes de la biologie de synthèse, des thérapies géniques et cellulaires, et sur les innovations thérapeutiques issues de la connaissance du microbiote. Le projet structurant est de créer un réseau de biofonderies* dont les équipements de haute technologie, dédiés au développement de procédés de bioproduction, seront mutualisés. Une plateforme digitale d’intelligence collective sera également mise en place pour rassembler et partager les données numériques.
Des atouts en biothérapies et biologie de synthèse à Genopole
Genopole dispose d’atouts pour contribuer significativement à ce projet ambitieux, notamment sa stratégie de bâtir trois filières industrielles d’avenir sur le biocluster :
- les biothérapies innovantes, historiquement liées à Genopole ;
- la bioéconomie, filière émergente impulsée dès 2009 à Genopole par la recherche en biologie de synthèse et la création sur le site d’entreprises spécialisées en bioprocédés ;
- la génomique numérique, défi majeur pour tirer parti des données génomiques, en particulier au profit des biothérapies et de la biologie de synthèse.
Genopole sera en charge, notamment, de la mise en place d’une biofonderie spécialisée sur des applications industrielles et sur la montée en l’échelle de production, dans l’objectif de soutenir le développement de bioprocédés de fabrication de molécules d’intérêt thérapeutique.