C’est l’un des rôles premiers de Genopole : faire la jonction entre les jeunes sociétés de biotechnologies accompagnées et son réseau d’investisseurs et de grands groupes.
Objectif : mettre en lumière l’inventivité de ces jeunes pousses, attirer l’attention des acteurs industriels et déclencher le soutien financier, l’accord commercial qui donnera le coup d’accélérateur décisif à leur croissance.
Cette mise en relation orchestrée tout au long de l’année trouve son point d’orgue lors de l’opération Genopole Partnering Week, une semaine intense de rendez-vous et de valorisation des pépites génopolitaines.
L’opération Genopole Partnering Week s’orchestre en trois phases
1. Mises en lumière
Genopole propose à ses startups, ainsi qu’à des sociétés extérieures, 4 packs de formations en fonction de leurs besoins : Accès marché, Levée de fonds, Partenariats Grands comptes, Stratégie de communication.
Les startups CGenetix, Ever dye, Nutropy, Phagos, SafeInsight, STH Biotech, Synsight, lauréates de notre programme Gene.iO ou inscrites à ces formations, ont à cette enseigne, bénéficié d’un coup de projecteur important auprès des investisseurs et des grands groupes.
Des pitchs tournés à Genopole pour une première mise en lumière ont été suivis de présentations plus approfondies enregistrées en studio et diffusées le 26 septembre, premier jour de Genopole Partnering Week.
Découvrez leurs innovations en santé, foodtech, intelligence artificielle et biotechnologies industrielles.
- Geoffroy Poulet, PDG de CGenetix :
- Ilan Palacci, PDG de Ever dye
- Maya Bendifallah, directrice scientifique de Nutropy
- Alexandros Pantalis, co-fondateur et dirigeant de Phagos
- Alain Pinchart, PDG de SafeInsight
- Héloïse Mailhac, PDG de STH Biotech
- Guillaume Bollot, directeur scientifique de Synsight
2. Mises en contact
Décarboner l’industrie, favoriser notre indépendance sanitaire, inventer de nouveaux procédés biotechnologiques, concevoir des protéines alternatives …
Les biotechs offrent un foisonnement d’innovations et de réponse aux grands défis auxquels font face les grandes entreprises.
Leur intérêt pour les biotechs va crescendo, comme le souligne Laurent Chantalat chargé du Scouting, Open Innovation chez L’ORÉAL, Research & Innovation : « Ce qui m’intéresse à Genopole qui est un grand pôle de biologie de synthèse, c’est de découvrir de nouvelles technologies a priori en dehors de notre industrie : par exemple, un ingrédient biosourcé pour le secteur de la peinture, qui peut avoir des propriétés intéressantes pour le maquillage ou la coloration des cheveux… Je suis curieux d’avoir accès à de nouvelles innovations biotech, domaine que l’industrie cosmétique va de plus en plus utiliser dans le futur ».
Lors de Partnering Week, plus de 40 grands groupes sont entrés en contact avec des startups génopolitaines sur une plateforme numérique.
Plus d’une centaine de rendez-vous individuels se sont tenus.
Une opportunité précieuse pour les jeunes pousses d’accéder à ces décideurs, en vue de décrocher un soutien financier ou une collaboration commerciale, comme en témoigne Héloïse Mailhac, PDG de STH BIOTECH : « Nous avons communiqué grâce aux vidéos en amont de Partnering Week pour attirer l’intérêt des investisseurs et des grands groupes. Cela nous a permis d’obtenir une dizaine de rendez-vous avec des investisseurs et autant avec des industriels du secteur dermo-cosmétique et pharmaceutique, notamment en santé animale. Les échanges ont été très intéressants et nous ont permis d’affiner notre discours vis-à-vis de la campagne de levée de fonds que nous lancerons mi-octobre. Sans Partnering Week, les démarches auraient été beaucoup plus longues et compliquées pour identifier et obtenir des rendez-vous avec les bons contacts ».
3. Mise en partage
Temps fort de Genopole Partnering Week, le 27 septembre, la table ronde « How timing of synergies is crucial for a startup ? » animée par Hélène Virasith, chargée d’affaires responsable des relations avec les investisseurs et Laurence Lacroix-Orio, chargée d’affaires responsable des relations Grands comptes.
Au cœur de ce moment d’échanges, le parcours exemplaire de Synhelix qui a réussi une ascension fulgurante en seulement trois ans !
Genopole a connu la société avant sa naissance, à l’état d’idée, lauréate du programme Shaker (prochain appel à candidatures début décembre 2022) : l’innovation, élaborer un procédé de production de novo d’ADN par voie enzymatique, a l’avantage d’être transversale, d’intéresser de nombreux secteurs, pour améliorer la production de biothérapies par exemple (thérapies cellulaires et géniques, vaccins, anticorps, …) ou des projets en biologie de synthèse.
Mais ce sont bien les personnalités d’Irina Gbalou et Ahmed Said, fondateurs en 2019 de la société, lauréate du programme Booster, qui expliquent le coup de cœur immédiat qu’ont eu l’investisseur Alain Huriez (AdBio Partners) expliquent pourquoi ils ont décidé de propulser si vite la toute jeune pousse, devenue aujourd’hui Quantoom Biosciences, filiale française du groupe belge Univercells… dont la croissance et l’agrandissement se poursuivent avec Genopole.