Genopole et ses partenaires, l’Université d’Evry Paris-Saclay et Grand Paris Sud, étaient présents à la compétition internationale de biologie de synthèse iGEM 2022 rassemblant du 26 au 28 octobre la communauté étudiante, scientifique et industrielle du domaine. Pour la première fois, l’événement né en 2005 au MIT (Cambridge, USA) se déroulait en France, au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Une opportunité pour Genopole, qui s’est engagé dans la discipline il y a plus de 10 ans, alors qu’elle était encore émergente.
Les acteurs académiques et industriels de Genopole à l’honneur
Durant les trois jours de la Grand jamboree iGEM, le pavillon Genopole a mis en valeur les acteurs du biocluster investis dans la recherche en biologie de synthèse et le développement d’innovations en biotechnologies industrielles et environnementales. Etaient représentés notamment l’unité de Génomique métabolique, GenHotel, le laboratoire de bio-informatique Ibisc, les entreprises Nutropy, STH Biotech, Plantik Biosciences, Abolis Biotechnologies, Quantoom, Eukarÿs, Kyron.bio. Ils œuvrent à la recherche de nouvelles voies métaboliques, la mise au point de bioprocédés de production par des microorganismes (biomatériaux, biomédicaments, protéines alternatives…), la synthèse d’ADN ou encore les nouvelles technologies végétales. Ces acteurs contribuent à consolider la filière de la bioéconomie, stratégique pour Genopole, dont les enjeux sociétaux sont de réduire l’impact environnemental des activités humaines et construire une économie durable.
L’équipe iGEM Evry Paris-Saclay médaillée d’or
Pour l’édition iGEM 2022, une équipe évryenne de 11 étudiants, encadrée par les chercheures Ioana Popescu (Unité de Génomique métabolique) et Anna Niarakis (GenHotel), défendait les couleurs de Genopole et l’Université d’Evry Paris-Saclay.
Le vendredi 28 octobre, au terme du concours, le groupe a été récompensé par une médaille d’or pour avoir rempli tous les critères, scientifiques, techniques, intérêts sociétaux… avec son projet « Electricia coli » d’un biodétecteur de cancer générant un signal électrique.
En compétition avec plus de 350 équipes provenant de 40 pays, les jeunes évryens ont fait également partie des 4 nominés pour le prix Best Measurement reconnaissant la qualité des protocoles et des analyses scientifiques menées.