La 12e promotion Shaker annoncée mardi 11 avril lors d’une journée Welcome Session à Genopole, rassemble « des projets originaux, audacieux et vraiment très prometteurs dans le domaine des thérapies innovantes comme dans celui de la bioéconomie» souligne Juline Beudez, responsable du dispositif Shaker. C’est une promotion vraiment très intéressante. Nous voyons déjà les synergies qui vont pouvoir s’opérer avec des startups déjà établies à Genopole. »
Ces cinq nouvelles équipes portent à 52 le nombre de projets accompagnés depuis la création du programme.
Les lauréats viennent de démarrer le parcours de six mois d’accompagnement intense pour la maturation et la validation scientifique de leur innovation dans le Lab Biotech tout équipé de Shaker, installé à la pépinière d’entreprises Genopole (CCI Essonne).
Shaker mène aussi à l’entrepreneuriat grâce à l’appui de chargées d’affaires de Genopole et d’experts de la création d’entreprises innovantes.
29 sociétés, parmi lesquelles Gourmey, Cearitis, Synhelix …, ont été créées depuis le début du programme (chiffres fin 2022).
« Shaker résulte d’une conviction forte à Genopole : l’entrepreneuriat n’est pas inné mais il s’acquiert, déclare Olivier Tomat, directeur de Genopole Entreprises. Shaker peut s’apparenter à un parcours initiatique au cours duquel les lauréats vont rencontrer des aléas, des personnes ressources, tout un écosystème scientifique qui va les mener à se construire un profil de bioentrepreneur« .
Un prochain appel Shaker est programmé du 2 mai au 30 juin
Un prochain appel Shaker est lancé jusqu’au 30 juin : les porteurs de projets biotech innovants, étudiants, récemment diplômés ou professionnels expérimentés, ayant des profils business ou scientifiques, peuvent se porter candidat à la 13e promotion.
La 12e promotion Shaker
Dans le domaine Santé
🏆 PPCT-Therapeutics, projet porté par Omar Ashi, chercheur post-doctorant et Fathia Mami-Chouaib, directrice de recherche (Inserm), directrice de l’unité de recherche Inserm UMR-1186 à Gustave Roussy, Villejuif.
💡 PPCT-Therapeutics a pour objectif de développer une immunothérapie active, fondée sur la préprocalcitonine (ppCT), capable de contrôler les tumeurs résistantes qui ont tenté d’échapper au système immunitaire et aux thérapies anticancéreuses actuelles.
🏆 Hormone’ia, projet de Arthur Seres, ingénieur biomédical et Mohamed Ben Mostefa Daho, pharmacien et ingénieur en biotech
💡 Pour faire face à l’augmentation significative de l’infertilité dans le monde (1 couple sur 4 est touché par l’infertilité dans le monde), Hormone’ia propose le premier assistant de fertilité pour couple. Le dispositif permettra de doser quotidiennement ses hormones à domicile, pour optimiser les chances d’avoir un enfant.
🏆 MUMilk, projet de Eden Banon, entrepreneure et Eugénie Pezé-Heidsieck, ingénieure AgroParisTech et docteure en biologie
💡 MUMilk vise à produire du lait maternel in vitro en utilisant l’agriculture cellulaire. Celui-ci permettra de mieux répondre aux exigences de nutrition des bébés en évitant les allergies, la pression exercée sur les mères et les difficultés rencontrées au quotidien. Il permettra également de diminuer l’impact environnemental que génère la production de lait de vache, ingrédient principal des formules actuelles.
Dans le domaine Bioéconomie
🏆 Décybèle, projet de Guillaume Santens, dirigeant d’entreprise et Hugo Sugier, docteur en biothérapies et biotechnologies
💡 DÉCYBÈLE a pour ambition de stimuler la synthèse protéique grâce à l’utilisation de fréquences sonores spécifiques. L’enjeu de cette innovation est d’augmenter les rendements de production de protéines recombinantes produites par les industries biopharmaceutiques, agroalimentaires et cosmétiques et de diminuer les coûts de production.
🏆 Phare Away Production, projet de Lounes Arad, consultant en management de projets et Nassim Bassy, ingénieur en biotech
💡 Phare away production a l’ambition de développer des voies efficientes de biosynthèse d’huiles essentielles à partir de sources durables et sans agriculture à grande échelle. Le projet répond aux menaces d’instabilité de l’industrie des huiles essentielles, confrontée à des problématiques de sécheresse, d’impact environnemental croissant, de baisse des rendements et de la qualité, alors même qu’augmentent la demande et l’exigence des consommateurs.
