La formidable aventure Genopole, démarrée en 1998, se poursuit dans un contexte radicalement différent de ses premières années. Pionnier en France, sur ce site d’Évry-Courcouronnes où l’exploration du génome a commencé, Genopole traverse une intense période de transformation.
En 2021, notre biocluster a accueilli 19 nouvelles entreprises dont les innovations répondent aux enjeux de réindustrialisation et de décarbonation du plan d’investissement France 2030. Genopole est porté par un contexte national et mondial très favorable à l’émergence des biotechnologies. Cependant, l’environnement dans lequel évolue Genopole, devenu fortement concurrentiel à l’échelon national et international, l’oblige à se réorganiser.
Un nouveau modèle de gouvernance
Un changement de direction fin 2021 s’est accompagné depuis quelques mois d’un rapprochement des deux bases de Genopole, à savoir le GIP (Groupement d’intérêt public) qui porte les projets pluridisciplinaires, et la Sem (Société d’économie mixte) qui porte le développement et la gestion de l’immobilier du campus. L’objectif de cette mutation structurelle est de gagner en agilité pour assurer notre mission d’intermédiation et d’accueil auprès de partenaires académiques, économiques et industriels.
Un renouvellement sur le plan de la recherche
Genopole se réinvente également sur le volet recherche et formation.
Un nouveau projet académique est à l’ouvrage, adossé à l’université d’Évry mais aussi à l’Université Paris-Saclay puisque ces deux institutions académiques fusionneront à horizon 2025/2026.
Un travail de rapprochement très important a été engagé avec l’Université Paris-Saclay, ses équipes, et sa présidente, Sylvie Retailleau, à qui Genopole souhaite adresser ses plus sincères félicitations ainsi que ses meilleurs vœux de réussite dans ses nouvelles fonctions à la suite de sa nomination comme ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Ce travail de renouvellement s’est également effectué aux côtés des équipes du CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), pilier historique et académique du campus, avec lequel Genopole entend renforcer ses multiples collaborations.
Le paysage génopolitain évolue
L’avancée des connaissances et des biotechnologies ouvre de nouvelles voies d’explorations dans les domaines de la santé, mais aussi de l’alimentation, de l’environnement, des biomatériaux, des cosmétiques… L’État, les consommateurs, les industriels sont en forte attente d’innovations dans tous ces domaines.
Pour soutenir leur éclosion et leur transfert industriel, Genopole, en lien étroit avec la Région, a imaginé la création de deux nouveaux espaces de R&D, un foodlab et une biofonderie en cours de développement.
Le paysage génopolitain évolue lui-aussi avec la construction d’un grand parking silo, l’aménagement du nouveau siège de Genopole, d’un restaurant inter-entreprises et d’un bâtiment doté de laboratoires et de bureaux répondant aux demandes d’installation et d’agrandissement sur le site.
2021 aura donc été une année de mutation pour Genopole qui entre, restructuré, dans une nouvelle ère pour s’adapter aux périmètres élargis de l’innovation biotechnologique innervant davantage de secteurs industriels et de territoires qu’à sa création.
Pour consulter le rapport d’activité dans son intégralité, rendez-vous à l’adresse suivante : https://ra2021.genopole.fr/
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